La naturopathie occidentale correspond à l’art de soigner traditionnel pratiqué jusqu’aux grandes découvertes médicales du 20ème siècle.
A cette époque, il fallait rester en bonne santé car la maladie pouvait vite prendre une tournure dramatique. Pour mémoire, les antibiotiques n’ont été employés à large échelle que depuis la 2ème guerre mondiale et la vaccination contre la variole depuis le 19ème siècle.
Les soignants de l’époque se situaient probablement à mi-chemin entre les découvertes scientifiques et le savoir ancestral. Ils étaient influencés par la pensée vitaliste et hygiéniste de l’époque.
L’usage des plantes étaient largement répandus, les conseils d’hygiène de vie, les cures thermales ou en moyenne montagne, ainsi que les régimes alimentaires étaient les outils utilisés pour soigner.
La naturopathie cherche à mobiliser les forces d’autoguérison du corps, par exemple en stimulant les organes d’élimination, et à réduire les toxiques et les toxines présents dans l’organisme, en procédant à des cures de drainage, de diète ou de jeûne. Elle cherche également à améliorer les conditions et l’hygiène de vie afin de préserver le capital de santé.
En principe, la démarche naturopathique se fonde sur un bilan de santé complet, une anamnèse détaillée ainsi que certaines analyses si cela s’avère nécessaire. Elle utilise ce que la nature nous donne pour soigner : les plantes avec la phytothérapie, la spagyrie, l’aromathérapie; les minéraux avec les oligoéléments et les sels de Schüssler; l’alimentation, etc…
La naturopathie se situe en descendance directe d’Hippocrate qui disait :
- d’abord ne pas nuire (primum non nocere)
- la nature est guérisseuse (vis medicatrix naturae)
- identifier et traiter la cause (tolle causam)
- détoxifier et purifier l’organisme (deinde purgare)
- la naturopathie enseigne (docere)
L’homéopathie a été une méthode thérapeutique révolutionnaire, bien que très controversée, durant tout le 19ème siècle. A cette époque, la chimie n’avait pas encore créé toutes les molécules que nous utilisons actuellement pour soigner.
Elle apportait alors toute une pharmacopée, issu des règnes végétaux, minéraux et animaux, et s’adressait à de très nombreux troubles.
Aux USA, elle a failli devenir la médecine officielle grâce à ses résultats thérapeutiques supérieurs aux autres traitements de l’époque. Puis la chirurgie a fait des progrès extraordinaires, suivie par la chimie et la pharmacologie dont on connaît actuellement la puissance et l’efficacité dans des maladies autrefois incurables.
L’homéopathie se fonde sur le principe que chaque être vivant est animé par une énergie vitale. Lorsque celle-ci se « désaccorde », des symptômes apparaissent formant des maladies. Toutefois, l’homéopathie ne cherche pas à soigner ces symptômes, mais le déséquilibre énergétique sous-jacent.
L’action des remèdes homéopathiques vise à stimuler cette énergie vitale afin de la ramener vers un état d’harmonie.
Pour cela, elle s’intéresse plus à l’énergie d’une plante ou d’un minéral qu’aux molécules qu’ils contiennent. Par ses méthodes spécifiques de préparations, notamment la dilution et la dynamisation, l’homéopathie va extraire et concentrer l’énergie, ou la vibration, contenue dans une substance. Au final, plus un remède homéopathique sera dilué, plus il aura concentré le message vibratoire contenu dans la substance initiale.
L’homéopathie est un outil précieux en médecine fonctionnelle car elle permet de réharmoniser finement la symphonie de l’énergie vitale et la mélodie des organes.
Le domaine de la nutrition est extrêmement complexe et comporte des modèles très différents, chacun persuadé de détenir la vérité. Mais une chose est sûre et met tous les nutritionnistes d’accord : « La manière dont nous mangeons actuellement est source de maladie ».
Il est essentiel de tenir compte du problème de santé publique que représente l’alimentation moderne dénaturée et intoxiquée par de nombreux produits chimiques de toutes sortes, comme les pesticides, les insecticides, les antibiotiques et les vaccins donnés aux animaux, etc.
Avant de chercher le modèle alimentaire qui convient à chacun, il importe d’intégrer des notions de bases d’une alimentation saine. L’agriculture bio n’est pas un effet de mode. C’est l’alimentation de base que l’humanité a consommé pendant des millions d’années !
La deuxième étape est de réintroduire une proportion de végétaux suffisantes pour apporter les nutriments essentiels, comme les vitamines et les minéraux, afin que les cellules reçoivent le carburant indispensable. Mais également une quantité suffisante de protéines de bonne qualité.
Ensuite, les changements alimentaires peuvent être proposés individuellement, en fonction de l’objectif à atteindre. Ces réformes alimentaires sont discutées, « négociées », mises en place par étapes en fonction des besoins et possibilités de chacun. Lorsque la maladie est sévère, il faut des changements radicaux et rapides. Mais dans la plupart des situations, quelques petits changements progressifs peuvent déjà apporter des améliorations significatives, motivant ainsi pour la suite.
Parmi les modèles de références, l’alimentation Kousmine tient une place centrale. Ce modèle alimentaire est à la fois simple et plein de bon sens. De nombreux ouvrages de recettes rapides et goûteuses peuvent être proposés. Concernant la célèbre crème Budwig, elle ne convient pas à tout le monde, mais elle peut être aisément remplacée par d’autres déjeuners plus individualisés.
L’alimentation selon Seignalet est généralement proposée en cas de pathologies lourdes, notamment auto-immunes. Ce modèle un peu plus restrictif a largement montré son efficacité lorsque l’organisme est profondément encrassé ou lorsque le système immunitaire a dérapé.
Parmi les théories plus récentes, la chrononutrition et la paléonutrition apportent des nouveautés extrêmement intéressantes et efficaces envers certains problèmes de santé.
Des cures, mono-diètes ou jeûnes peuvent être proposés selon les besoins et envie de chacun.
En conclusion, il n’existe pas une alimentation parfaite, mais diverses possibilités qu’ils faut individualiser pour chaque cas. Ce sont les expériences et les résultats positifs qui guident la personne vers SA nutrition idéale et le travail du thérapeute est de l’encourager sur ce chemin.
La micronutrition est une discipline récente qui se base sur les besoins de l’organisme en micronutriments pour obtenir un fonctionnement cellulaire optimal.
L’alimentation devrait apporter en suffisance tout ce dont les cellules ont besoin quotidiennement. Malheureusement, l’équilibre entre apports et besoins est devenu de moins en moins fréquent, ce qui peut paraître bien surprenant à une époque de surabondance alimentaire.
D’une part la densité nutritionnelle s’est considérablement réduite. Une pomme aujourd’hui contient beaucoup moins de vitamines, de minéraux et d’enzymes qu’il y a 50 ans. Cela est probablement dû à l’appauvrissement des sols, à l’usage d’engrais et de pesticides, au stockage et autres moyens de conservation.
D’autre part, les besoins en micronutriments ont augmenté. Le stress, le manque de sommeil, la pollution, les médicaments, ne sont que quelques exemples d’augmentation des besoins cellulaires.
Finalement, les aliments sont raffinés, les farines sont blanches, les légumes et les fruits de plus en plus souvent pelés, les céréales du matin n’apportent que des calories vides sans aucunes vitamines, minéraux et oligoéléments.
La balance globale s’est donc fortement modifiée et le rapport entre apports et besoins est bien souvent devenue déficitaire.
Pour y remédier, toutes sortes de compléments alimentaires ont vu le jour. Certains apportent des vitamines naturelles, d’autres de synthèses. Certains des dosages physiologiques, d’autres des doses massives. Il n’est pas évident de s’y retrouver devant toute cette diversité, mais certains produits sont de très bonne qualité.
En cas de maladies chroniques, le recours à des compléments alimentaires bien choisi permet de combler les carences et de relancer un fonctionnement cellulaire optimal.
Idéalement, les changements alimentaires devraient prendre le relai et permettre de se passer de compléments, mais dans certains cas il est préférable de prendre quelques gélules d’un produit bien indiqué que de rester dans une situation de subcarence durant de longues, voire très longues, périodes.
L’hormonothérapie tient une place fondamentale dans une démarche de santé globale car, au même titre que le système immunitaire, le système hormonal régule l’ensemble de l’organisme ainsi que le fonctionnement de chaque cellule.
La nature regorge de molécules ayant une action phyto-hormonale et les médecines ancestrales comme la naturopathie, la médecine chinoise ou Ayurvédique utilisent ces molécules naturelles depuis des millénaires.
En plus des plantes traditionnelles toujours très efficaces et indispensables dans une démarche thérapeutique, il existe des hormones d’origine naturelle optimisées et concentrées en laboratoires afin de leur rendre plus actives sur les récepteurs hormonaux. C’est notamment le cas de la progestérone naturelle qui apporte des résultats incontestables durant les phases de pré- péri- ménopause et dont l’origine est végétale.
Certaines hormones synthétiques dites « bio-identiques » ou les extraits glandulaires ont également un grand intérêt et peuvent être recommandés selon les situations et les carences.
Outre les phases de préménopause et ménopause, il existe de nombreuses situations où la sphère hormonale déséquilibrée est impliquée dans l’origine des symptômes et doit impérativement être prise en charge pour rétablir un fonctionnement optimal de tous les organes.
L’immunothérapie est une méthode naturelle visant à moduler le système immunitaire afin de l’aider à trouver un meilleur équilibre.
Elle est largement répandue à travers l’usage des probiotiques digestifs qui consistent à absorber des bactéries spécifiques visant d’une part à soutenir la flore intestinale dans ses fonctions, mais également à entrer en contact avec les récepteurs immunitaires (plaques de Peyer) situées dans la partie terminale de l’intestin grêle.
Ce faisant, ces bactéries vont induire une réponse du système immunitaire qui va renforcer l’une ou l’autre des lignées de globules blancs. A titre d’exemple, certains probiotiques agiront en renforçant l’immunité de la muqueuse intestinale, alors que d’autres apaiseront une trop forte réaction immunitaire en cas d’allergies ORL ou d’intolérances immunitaires.
Dans la méthode Kousmine, l’immunomodulation est le 5e pilier et il tient une place très importante dans le renforcement et la stabilisation du terrain. Cette technique datant de plusieurs décennies joue un rôle central dans la prise en charge des maladies impliquants l’immunité.
Outre les probiotiques par voie orale, il existe des formes nasales d’immunothérapies en dilutions homéopathiques visant le renforcement des défenses immunitaires nasopharyngées, ainsi que des formes sublinguales voire cutanées.
La microimmunothérapie s’inscrit également dans cette catégorie et propose différentes formules répondant à de nombreuses pathologies infectieuses, auto-immunes ou cancéreuses.