Devenir thérapeute est un long et passionnant parcours fait de rencontres, de passions, mais surtout d’humilité face à la souffrance et à la complexité du vivant.
Mon parcours a commencé par un intérêt envers les médecines énergétiques, la symbolique des maladies et la psychologie. Afin d’avoir une base solide et relativement large, je me suis naturellement tourné vers la naturopathie. Quatre ans plus tard, je suis sorti de cette formation avec un nouvelle passion, l’homéopathie uniciste, mais sans avoir vraiment compris, ou percé, le sens profond de la naturopathie.
Plusieurs années de pratique en tant qu’homéopathe m’ont conduit à l’étape suivante, celle où on se rend compte de ses limites, des limites de l’outil qu’on utilise, des problèmes de santé qu’on n’arrive pas à résoudre.
Comme souvent dans la vie, la réponse arrive quand on se pose la question, j’ai alors fait la rencontre d’un collègue atypique et exceptionnel qui semblait avoir réconcilié la dimension du corps physique dans sa globalité énergétique. En le côtoyant, j’ai compris qu’il était possible d’être uniciste dans sa vision, tout en étant pluraliste dans sa prescription.
Retour donc aux fondamentaux de la naturopathie, mais sous un angle nouveau, celui de la micronutrition. Cette « nouvelle » discipline apportait une structure logique, méthodique et rationnelle qui rassemblait toutes les connaissances acquises précédemment. Mais ça a également été le début d’un intense chemin de formation pour mettre à jour et approfondir mes connaissances en naturopathie et en physiologie.
Le rôle central de l’intestin est devenu une évidence et les travaux de la doctoresse Kousmine un passage incontournable. Bien au-delà de sa célèbre crème Budwig, Catherine Kousmine avait élaboré un système de soins complet, articulé autour de 5 piliers, que les recherches actuelles continuent de valider.
Finalement, j’ai fait le constat que ma pratique avait évolué et se situait sur un terrain nouveau, à mi-chemin entre les théories vitalistes de la naturopathie, énergétiques de l’homéopathie et physiologiques de la biologie. Cette discipline se définit actuellement comme de la médecine fonctionnelle ou encore de la médecine intégrative, soit une zone de rencontre éclectique où les connaissances s’éclairent les unes les autres.
Aujourd’hui, après une vingtaine d’années de pratique, j’ai le sentiment d’avoir découvert le thérapeute que je suis, que les « outils » que j’utilise correspondent aux « talents » qui m’ont été donnés, comme le peintre doit trouver ses pinceaux, le musicien son instrument. J’éprouve un immense plaisir dans le métier que j’exerce et je suis extrêmement reconnaissant envers mes patients pour la confiance qu’ils m’accordent.