La longévité en bonne santé est un concept millénaire prôné par les différentes médecines ancestrales qui avaient pour noble intention de maintenir les individus en pleine forme le plus longtemps possible.
Le miracle du 20e siècle, avec un quasi doublement de l’espérance de vie, nous a fait miroiter que le « progrès » permettrait d’éviter les maladies et de rester en pleine forme jusqu’à un âge avancé.
Les concepts de prévention ont été remplacés par des démarches de dépistages précoces qui n’ont absolument aucune efficacité pour empêcher la survenue de la maladie, mais juste de la traiter le plus rapidement possible. La pensée hygiéniste qui valorisait des choix d’hygiène de vie compatibles avec la santé a été remplacée par des prescriptions médicamenteuse visant à combattre une maladie qui pourrait apparaître dans 10 voire 20 ans ou en masquant un symptôme devenu chronique que des changements d’habitudes et un traitement naturel permettraient de résoudre en amont.
La réalité est peu réjouissante et devrait nous faire réagir le plus tôt possible car l’espérance de vie en bonne santé diminue rapidement et se situe actuellement en-dessous de 70 ans dans notre pays. Cela laisse peu de temps pour profiter de la retraite en pleine forme avant la survenue des soucis !
La notion de médecine anti-âge est apparue au début des années 1990 lorsqu’il est devenu évident qu’une véritable stratégie de santé permettait d’optimiser notre capital et d’accroître nos chances de rester en pleine forme jusqu’à 80 ans et plus.
L’anti-aging se définit comme une médecine préventive s’appuyant sur une connaissance approfondie des mécanismes du vieillissement, des facteurs de risques individuels et de l’hygiène de vie la plus adaptée à chacun. A travers des questionnaires, des signes cliniques et des bilans biologiques, il est possible d’élaborer une démarche personnalisée et naturelle visant à renforcer les maillons faibles identifiés et réduire les risques de développer des maladies dites de civilisation (cardiovasculaires, cancer, neurodégénératives).
L’organisme s’use, ralentit et vieillit par différents mécanises dont :
• l’oxydation par manque d’antioxydants (fruits, légumes) qui altère les membranes cellulaires et l’ADN ou par un excès d’éléments pro-oxydants
• l’inflammation ou plutôt la microinflammation chronique très impliquée dans les maladies cardiovasculaire et l’apparition des cancers.
• la glycation consécutive au diabète et à un taux de sucre dans le sang chroniquement trop élevé, mais également par des toxines alimentaires nommée AGEs (Advanced glycation end products) provenant des aliments cuits à haute température, notamment les grillades.
• les sécrétions hormonales baissent, voire s’arrêtent, avec le temps ce qui induit un ralentissement global des fonctions organiques.
• les mitochondries (petits organites cellulaires responsables de la fabrication d’énergie) diminuent fortement avec l’âge et méritent une protection optimale.
• les télomères (partie terminale de l’ADN) se raccourcissent au fur et à mesure des divisions cellulaires et, lorsqu’ils sont entièrement dégradés, finissent par induire la mort cellulaire.
• les enzymes cellulaires et digestives diminuent fortement avec l’âge engendrant un ralentissement de tous les processus cellulaires.
A travers une alimentation optimale, des compléments en micronutriments, des apports phytothérapeutiques, des hormones d’origines naturelles, ainsi qu’une activité sportive régulière, des diètes courtes et répétées, il est possible de modifier en profondeur le terrain avec pour bénéfice une augmentation de la longévité en bonne santé.